jeudi 31 janvier 2013

A 45 ans, Guillaume Poitrinal quitte la direction d'Unibail




Le Monde.fr |
Guillaume Poitrinal abandonne la direction d'Unibail-Rodamco. A 45 ans seulement, et après huit ans à la tête de cette entreprise, qui conçoit et gère des grands centres commerciaux dans toute l'Europe (Carré Senart, Confluence...), il a décidé de prendre du champ.
Sa décision a été annoncée, mercredi 30 janvier à l'occasion de la présentation des résultats annuels de la société, seule foncière cotée au CAC 40.
Le départ de M.Poitrinal, entré il y a dix-huit ans dans la société, sera effective à la fin de son mandat de quatre ans, le 25avril. Il sera remplacé par l'actuel numéro deux du groupe, Christophe Cuvillier, qui sera lui-même remplacé au poste de directeur des opérations par Jean-Marie Tritant, actuellement directeur de l'activité en France.
"Non je ne suis pas malade, Non je n'ai pas été remercié. Et non je ne souhaite pas m'exiler à l'étranger. Et je pars sans indemnité, ni retraite chapeau, ni golden parachute, précise M. Poitrinal. Mais le temps est simplement venu de passer le relais."
Sa décision, ce patron, discret, soucieux du moindre détail et atypique dans l'univers feutré du CAC 40 assure ne pas l'avoir prise sur un coup de tête. "Etre patron du CAC 40, je l'ai vécu comme une carrière de sportif de haut niveau, en donnant beaucoup de mon temps, de moi-même et de mon engagement personnel, explique-t-il. Mais je m'étais dit très tôt que le stade ultime du leadership ce n'est pas tant de diriger des gens que de faire émerger de nouveaux leaders. Je pensais rester cinq ans à la tête du groupe. Et il y a trois ans, lorsque mon premier mandat est arrivé à échéance, on était en pleine crise, on ne savait pas si l'euro allait survivre, ce n'était pas le bon moment. Là je vais retrouver un peu de liberté et davantage d'anonymat m'ira très bien."
Cela correspond aussi à la culture de cette entreprise qui donne rapidement des responsabilités à des gens très jeunes et où "quand on réussit dans un job on ne reste pas, ajoute-t-il. Ici, dans le groupe, les gens bougent au bout de quatre ans."
L'annonce du départ survient avec la publication de résultats plutôt favorables. Le groupe affiche un résultat net récurrent par action en hausse de 6,7 % en 2012, au-dessus de son objectif de 4 % (le bénéfice net se chiffre au total de 886 millions d'euros).
Malgré la crise, la fréquentation des centres commerciaux du groupe a augmenté de 1,3 % en 2012, et les chiffres d'affaires des commerçants de 2,5 % (à fin novembre).
De nombreux projets d'ouverture de centres sont en cours de réalisation, comme Aeroville à Roissy, La Toison d'or à Dijon pour 2013, le forum des Halles à Paris pour 2014...
"DONNER UN COUP DE MAIN À MA FEMME"
Le futur patron d'Unibail-Rodamco, M. Cuvillier, est entré il y a deux ans dans le groupe, après avoir été PDG de la Fnac (de 2008 à 2010), de Conforama (de 2005 à 2008), et après quatorze années passées chez L'Oréal.
Doté d'une expérience du commerce – M. Poitrinal, lui, était un financier – il a développé au sein du groupe le concept des futurs espaces de restauration des centres, et la politique interne de labélisation des centres (le label 4 étoiles).
A quoi ressemblera l'avenir pour M. Poitrinal ? "A 45 ans, c'est le bon moment pour entamer une deuxième vie professionnelle, estime-t-il. Je n'ai pas d'idée précise. Je n'ai pas l'intention de devenir patron d'une société immobilière cotée ni diriger une société du CAC 40. Peut-être une aventure entrepreneuriale avec un peu plus de liberté que quand on dirige la 20e capitalisation boursière du CAC 40. Mais aussi prendre un peu de temps pour les enfants, donner un coup de main à ma femme qui dirige une société dans le domaine de la construction des maisons en bois."
Ce saut dans le vide ne lui fait pas peur : "il paraît que quand tu pars, tu perds la moitié de tes amis. Je vais voir, au moins je saurai quels sont mes amis", plaisante-t-il.
 http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/01/30/a-45-ans-guillaume-poitrinal-quitte-la-direction-d-unibail_1824581_3234.html

jeudi 24 janvier 2013

BPCE : organisation de speed meeting


Le 17 janvier s'est tenu à BPCE le premier « Speed Meeting » organisé par la DRH Groupe dans le cadre de la politique Mixité. Cet événement novateur a permis aux participantes de bénéficier de conseils utiles venant enrichir leur plan de développement personnel. 

 Trente et une collaboratrices ayant suivi l’un des parcours managériaux du groupe (AMP, Essec ou  « Talents ») avaient ainsi rendez-vous le 17 janvier avec trente-trois dirigeants du groupe pour participer au premier « Speed Meeting » organisé par la DRH groupe dans le cadre de la politique Mixité. Chaque participante a rencontré successivement trois dirigeants au cours de brèves rencontres de dix minutes : sept minutes pour présenter son parcours et son projet professionnels et trois minutes pour bénéficier d’un « feedback » de son interlocuteur. Chacune pouvait ainsi mettre en pratique les conseils reçus et améliorer l’entretien suivant. Au-delà de son apport immédiat, cette véritable mise en situation a permis à chaque participante d’enrichir son plan de développement personnel. Une initiative largement appréciée par tous les participants, collaboratrices et dirigeants.

En introduction, Anne Mercier-Gallay a indiqué que « cet événement s’inscrit pleinement dans le cadre de la politique Mixité mise en place par le Groupe BPCE. L’objectif est de valoriser les femmes à potentiel du groupe, qui ont d’ores et déjà été identifiées par les dirigeants. Nous souhaitons donner de la visibilité et surtout les aider et les inciter à valoriser leur parcours et leur projet professionnel ».
Rappelons des objectifs précis ont été définis : en  2014 les femmes doivent  représenter 20 % des  cadres dirigeants et 40 % des cadres.

source : BPCE


mercredi 16 janvier 2013

Pourquoi les femmes ne dirigent pas comme les hommes ?

Comment faciliter la prise de conscience, motiver et accompagner les femmes à hauts potentiels pour qu'elles deviennent des ressources clés de l'entreprise ?

Pour Francoise Gri, "la prise de conscience de ce que l'on peut accomplir est un déclencheur fort pour poursuivre l'histoire".

Avec une autorité humble, Mme Gri partage avec nous un moment clé de sa carrière qui l'a mené à diriger des projets ambitieux chez IBM, ManPower et plus récemment Pierre et Vacances puis s'interroge ... Comment faciliter la prise de conscience et l'expression de son potentiel ? Qu'est ce qui motive ces femmes qui peuvent "tout" avoir si elles le décident ? Quelles ressources différenciantes et complémentaires peuvent-elles devenir au service de l'entreprise ?

Françoise Gri est interviewée par Grégory Le Roy, consultant "Hauts Potentiels" chez 20 > 80 (http://www.2080.pro), en partenariat avec Challenges.

Lire la vidéo sur Challenges