vendredi 22 mars 2013

From Morgan Stanley, Investing in Women on Corporate Boards

The lack of women on corporate boards has been a hot topic in financial circles recently, especially after a debate in Europe last year over imposing quotas.
Now, Wall Street is offering a free-market approach to the issue.
A team within Morgan Stanley’s wealth management division is starting a new portfolio which seeks to invest in companies that have demonstrated a commitment to including women on their corporate boards. The strategy, known as the parity portfolio, is scheduled to get going on April 1.
In a report last summer, Credit Suisse’s research institute found that over a six-year period, companies with “at least some” women on their boards did better, in terms of share price, than those with none.
“It just seemed to make sense, given I’m a feminist and an investment adviser,” said Eve Ellis, a financial adviser with the Matterhorn Group at Morgan Stanley Wealth Management, who is running the strategy with her colleague Nikolay Djibankov. “I’m frustrated by the fact that there are so few women on boards.”
The strategy seeks to encourage companies to think deeply about the gender makeup of their boards. Only companies with at least three women board members will be included in the portfolio. The strategy, being marketed to individuals and institutions, requires a minimum investment of $250,000.
The portfolio is avoiding tobacco, firearms and oil companies, and it is overweighted in consumer discretionary and health care companies, according to Ms. Ellis. All of the companies in the portfolio are based in the United States.
In addition to the Credit Suisse report, Ms. Ellis cited research from McKinsey & Company and the nonprofit organization Catalyst to support the investment thesis.
A proposal in Europe to require companies to have 40 percent of their board members be women generated considerable controversy last year. After the plan was revised, the European Commission approved a proposal in November aimed at making the requirement a law.
Still, research on the matter is not conclusive, Steven M. Davidoff, DealBook’s Deal Professor, wrote in September.
“That men and women are different may be true,” Mr. Davidoff wrote, “but this still doesn’t mean that the more women there are, the better the company’s profits.”

http://dealbook.nytimes.com/2013/03/20/from-morgan-stanley-investing-in-women-on-corporate-boards/

vendredi 8 mars 2013

Le revenu salarial des femmes reste inférieur de 28% à celui des hommes !

A l'occasion de la journée de la femme, l'Institut national des statistiques et des études économiques (Insee) vient de publier une étude sur le niveau de salaire des femmes.
Selon cette étude, en 2010, les femmes salariées du secteur privé ont perçu en moyenne un revenu salarial net annuel de 15.600 euros, soit 28 % de moins que les hommes.
Depuis 1995, les écarts de revenu salarial ont légèrement diminué entre hommes et femmes, en particulier du fait que la part des femmes progresse parmi les cadres. Il reste qu'elles occupent encore plus de 70 % des postes d'employés, qui présentent les niveaux de salaire les plus bas.
La répartition entre hommes et femmes reste très différenciée selon les secteurs d'activité. Dans le commerce de détail et dans de nombreuses activités de services, les emplois sont surtout occupés par des femmes. Les salaires horaires et le nombre d'heures travaillées y sont souvent les plus faibles, aussi bien pour les hommes que pour les femmes. Dans l'ensemble du tertiaire, le revenu salarial moyen des femmes est inférieur de 27,5 % à celui des hommes.
Dans les secteurs de l'industrie et de la construction, les écarts de revenu salarial entre hommes et femmes sont moins marqués, mais le revenu salarial moyen des femmes reste inférieur de 18,8 % à celui des hommes.
Enfin dans le secteur public, l'écart de revenu salarial entre hommes et femmes est de 18 %, soit 10 points de moins que dans le secteur privé. Cet écart est cependant resté stable ces dix dernières années.

Source : AGEFI - 8 mars 2013


lundi 4 mars 2013

Une femme de tête au journal Le Monde

Bonjour, je vous propose de lire cet article ...



Pour la première fois de l’histoire du quotidien, c’est une femme qui vient d’être élue à la tête du Monde. Vendredi 1er mars, la nomination de Natalie Nougayrède, 46 ans, a été confirmée par un vote des rédacteurs, selon la procédure habituelle au journal, instaurée à sa création dans le but de protéger l’indépendance des rédactions. A 79,98%, les journalistes du quotidien, des magazines et du site web lui ont accordé leur confiance, soit 5 points de plus que le score réalisé en son temps par Erik Izraelewicz, décédé en novembre dernier, qu’il s’agissait de remplacer. Un succès aussi massif qu’inattendu pour celle qui avait déclaré sa candidature il y a à peine un mois.
Le mercredi 30 janvier, à 19 heures 53, Natalie Nougayrède a cliqué sur la case « envoyer » de sa messagerie électronique, et toute la rédaction du Monde a simultanément reçu l’annonce de sa candidature à la succession d’Erik Izraelewicz. « Je me présente au poste de directeur du journal », annonçait en quelques lignes cette journaliste très respectée, mais peu connue de ses collègues, en-dehors du service étranger où elle travaille depuis 1996. Une décision prise in extremis, alors que les actionnaires devaient auditionner, le lendemain, les trois candidats déclarés : Alain Faujas, Arnaud Leparmentier et Franck Nouchi. C’est finalement sur elle que le « trio BNP » -  Pierre Bergé, Xavier Niel et Matthieu Pigasse - a porté son choix.  Cette diplômée de l’Institut d’Etudes Politiques de Strasbourg et du Centre de Formation des Journalistes exerce actuellement l’activité de « correspondante diplomatique » du quotidien. En 2005, cette spécialiste de la Russie et des pays de l’est a reçu le prix Albert Londres en 2005 pour sa couverture de la guerre en Tchétchénie.
Natalie Nougayrède a pris tout le monde par surprise. « Elle m’a prévenu le 30 janvier au matin, raconte Alain Beuve-Méry, président de la Société des rédacteurs du Monde (SRM). Elle m’a proposé d’aller boire un café après le bouclage du journal, parce qu’elle avait quelque chose à me dire ». Réputée pour son éthique intransigeante, Natalie Nougayrède est connue pour son bras de fer avec Bernard Kouchner, qui avait demandé en vain qu’elle soit mutée lorsqu’il était au Quai d’Orsay. Dans sa profession de foi numérique, l’ancienne correspondante à Moscou assure vouloir « rassembler tous ceux qui pensent que nous devons exceller encore plus, sur tous les supports ». Mais une incertitude pèse sur l’avenir de sa candidature : elle n’a jamais exercé aucune responsabilité de chef de service ou de rédactrice en chef. Saura-t-elle diriger un journal ?
En l’espace d’un mois, Natalie Nougayrède a su convaincre ses confrères et consœurs de la rédaction, et manifesté « un charisme certain », selon plusieurs témoignages. Forte de son score enviable, réalisé de surcroît avec un fort taux de participation (88,6%), Natalie Nougayrède prendra ses fonctions après une dernière réunion du conseil de surveillance, le 6 mars. Décidée à assurer elle-même les deux fonctions de directrice du journal et de directrice des rédactions, elle va faire venir de Libération son futur bras droit, Vincent Giret, rencontré à Prague en 1992 quand tous les deux y suivaient la transition post-communiste. Rares sont les femmes qui occupent des postes élevés dans la presse, surtout celui de directeur d’un journal quotidien : Dominique Quinio, à La Croix, a été la première en France, et la seule jusqu’à la nomination de Natalie Nougayrède. Première femme à diriger Le Monde, celle-ci assure cependant que sa démarche n’a rien de féministe.
Anne-Marie Rocco

http://femmes.blogs.challenges.fr/archive/2013/03/02/une-femme-de-tete-au-monde.html#xtor=EPR-14-[Quot10h30]-20130304