mardi 18 juin 2013

Nouveaux embauchés : Les différences salariales entre hommes et femmes existent dès l'embauche !


Ce mardi 18 juin, la Conférence des Grands Ecoles (CGE) vient de publier son étude annuelle sur les embauches de leurs diplômés et il ressort que les écarts de salaire entre hommes et femmes existent dès l'embauche.
Alors que le chômage des jeunes de moins de 25 ans dépasse désormais 25%, il ressort cependant quelques points noirs. Ainsi, la situation sur le front de l’égalité des sexes ne s’améliore guère. Non seulement les jeunes femmes diplômés d’écoles de commerce affichent des rémunérations brutes annuelles à l’embauche inférieures de plus de 4.000 euros mais l’écart se creuse dès la première année.
Ainsi, au bout d’un an de vie professionnelle, le différentiel entre garçons et filles approche 6.000 euros par an pour les jeunes managers et dépasse 3.000 euros pour les jeunes ingénieurs ! Et pour les jeunes managers en poste à l’étranger, diplômés en 2011, le gap entre filles et garçons atteint près de 9.000 euros. "Cela s’explique par le fait qu’il s’agit plus souvent les femmes qui suivent leurs époux à l’étranger et acceptent alors des postes avec des salaires moins élevés", analyse Bernard Ramanantsoa, le directeur du groupe HEC.

Soit, mais comment expliquer alors que dans un secteur comme les technologies de l’information, le "manque à gagner" pour les femmes atteigne plus de 7.000 euros dès le premier job? Injuste, d’autant que lorsqu’elles accèdent à des postes de direction générale, les jeunes diplômées sont alors en moyenne mieux payées que leurs homologues masculins. Mais la parité est rarement respectée à ce niveau de responsabilité... Même à la CGE, qui vient pourtant de renouveler son bureau, la prédominance des hommes au bureau directeur comme dans les commissions reste une réalité bien ancrée.

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